Annoncé comme un complexe sportif exemplaire, le chantier Aspria Roosevelt est aujourd’hui à l’arrêt depuis plus d’un an. Abandonné, insécurisé et occupé illégalement, le site inquiète les riverains. Où en est réellement ce projet ?
Situé à proximité de l’avenue Franklin Roosevelt et de l’hippodrome de Boitsfort, le site devait accueillir un centre sportif de haut niveau. Pourtant, plusieurs mois après les premières alertes, aucun signe de reprise des travaux n’a été observé, malgré les engagements évoquant une relance début 2025.
Le site présente désormais un visage de délabrement avancé. À l’abandon urbanistique s’ajoutent des problèmes de sécurité, de salubrité et d’environnement. Le chantier est progressivement devenu un lieu d’occupations illégales, de trafics, et de déambulations risquées sur une structure non sécurisée.
Les riverains tirent la sonnette d’alarme. Des groupes de jeunes s’aventurent dans les ruines du chantier. Des dealers auraient investi les lieux. Le sentiment d’insécurité monte, et les habitants demandent des réponses.
Outre les problèmes de sécurité, le non-respect des permis délivrés en matière d’environnement, de clôture ou de protection arborée soulève de vraies inquiétudes. Quelles obligations sont aujourd’hui respectées ? Et surtout, qui veille au respect des engagements pris par le promoteur ?
Alors que le site devait être un atout pour le quartier, il devient un problème pour la collectivité. Sans relance rapide, ce projet risque de sombrer dans une impasse définitive, avec des conséquences lourdes en termes de sécurité, d’environnement et de confiance institutionnelle.
Le temps presse : un chantier abandonné devient vite un problème public. Bruxelles ne peut pas se permettre un nouveau point noir urbanistique.
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